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Traversée de la Manche à bord d'un Blériot XI

Aug 27, 2023Aug 27, 2023

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Le Blériot XI, construit en 1909, est le résultat de plusieurs années d'expérimentations, encouragées encore par la démonstration publique du Wright Flyer. [Image gracieuseté de Patrick Chovanec]

Pour cette session dans Microsoft Flight Simulator 2020 (MSFS2020), je reconstitue la traversée historique de la Manche par l'aviateur français Louis Blériot en 1909.

Louis Blériot était un ingénieur français qui a inventé le premier phare pratique pour automobiles. Après avoir créé avec succès une entreprise de phares, il s'est tourné vers le domaine expérimental de l'aviation.

Le Blériot XI, construit en 1909, est le résultat de plusieurs années d'expérimentation, encouragées encore par la démonstration publique du Wright Flyer piloté par Wilbur Wright à Paris l'année précédente avec un grand succès.

Comme vous pouvez le constater, il n’y a aucun instrument. Pas d'anémomètre, pas d'altimètre, pas même de jauge de carburant. Mais ce fut le premier avion à adopter le « stick » ainsi qu’un marchepied pour contrôler le gouvernail.

Le Blériot XI est propulsé par un moteur de 25 ch, conçu par le pilote moto d'origine italienne Alessandro Anzani, avec trois cylindres à piston disposés selon une conception semi-radiale.

Avant d'aborder le canal, je fais quelques vols d'entraînement. La première chose que j'apprends, c'est que vous ne pouvez pas rouler avec cette machine. Il doit être malmené pour pouvoir décoller sur la piste.

En décollant, la toute première chose que je remarque est que le couple de l'hélice vous fera toujours tourner vers la gauche, même en vol, à moins que vous n'appliquiez constamment un gouvernail droit. Après avoir effectué un cercle involontaire vers la gauche, entraîné par le couple, je l'ai posé sur la piste d'où j'étais parti. Je suppose que c'est une façon de procéder.

Mais je remonte bientôt dans les airs, mieux préparé à contrôler l'avion la deuxième fois. Comme le Wright Flyer, le Blériot XI utilise le « déformation des ailes » pour contrôler le roulis. Au lieu d'ailerons (une adoption ultérieure), des câbles tirent l'aile flexible en bois et en tissu et modifient sa forme.

Comme je l'ai lu sur le Wright Flyer, la déformation des ailes existe en réalité davantage pour contrôler les ailes et les maintenir au niveau. Pour tourner, vous utilisez principalement le gouvernail. Les réponses du contrôle sont en retard. Une fois que vous avez commencé un virage, dans les deux sens, il faut un certain temps pour en sortir. Tout est lent et régulier. Pas de mouvements brusques, pas de surcorrections.

Ainsi, lors de mon deuxième vol, je suis réellement capable de manœuvrer le Blériot XI autour d'un schéma de trafic typique (dans ce cas, correct). Une fois sur la base, je coupe simplement le courant à ce stade et je me glisse dedans. Si vous volez, vous êtes à plein régime. Si vous atterrissez, vous êtes pratiquement hors tension.

Très bien, donc je ne me suis pas suicidé – deux fois – donc comme Blériot a dû l'être, je me sens assez confiant pour affronter la Manche.

Le matin du 25 juillet 1909, Blériot décolle d'une plage près de Calais, en France. La grande question que je me pose est de savoir quelle quantité de carburant je vais consommer en traversant la Manche. Je suppose qu'il en avait assez, mais quel était son coussin, je n'en ai aucune idée. Et il n'y a pas de jauge à essence pour me le dire. Eh bien, vous savez, il n'y a qu'une seule façon de le savoir. Je pars.

Blériot a volé à une altitude d'environ 250 pieds, mais – pas nécessairement intentionnellement – ​​je suis déjà un peu plus haut que cela, probablement autour de 1 000 pieds. Cela semble fonctionner, alors je vais essayer de le garder ici.

Il y a Calais, à ma droite. Ai-je mentionné que le Blériot XI n'a pas de boussole ? Donc, comme Blériot, je dois simplement m’orienter dans la direction générale où je pense que l’Angleterre doit être.

J'utilise les nuages ​​pour garder le cap. Avec le couple, il serait facile de dériver soit à gauche (pas assez de gouvernail), soit à droite (trop) sans s'en rendre compte. Blériot lui-même suivit un navire à travers la Manche, mais il le rattrapa rapidement et dut se débrouiller seul.

Putt, putt, putt, putt. C'est le son que fait le moteur, seul sur le canal. Blériot a volé à environ 45 mph, soit 39 nœuds. Je ne peux pas le dire pour le moment – ​​je n’ai pas d’anémomètre – mais mon temps finira par montrer que je fais à peu près la même chose à plein régime.